Coquelicot
Papaver rhoeas

Bleu – blanc – rouge
Bleuet – marguerite –coquelicot

Trois petits bouquets de fleurs simples qui, portés dans le bon ordre, permettaient aux Alsaciens de reconstituer de façon éphémère, le drapeau français pour braver l’occupant allemand.

Le coquelicot devient de plus en plus rare. Il est victime de l’usage massif des désherbants. Finis les champs de blés avec leurs taches de couleur. Maintenant c’est sur le bord des routes ou dans les jachères qu’il faut chercher le coquelicot. Petite anecdote au passage : ce sont les bordures des autoroutes qui constituent le plus grand parc national protégé.

Le coquelicot est une plante dicotylédone de la famille des papavéracées aussi appelées pavots. Plante annuelle, à tige fine velue, d’apparence fragile. Cette tige contient un suc blanc laiteux.

Les feuilles sont sans pétioles ( on dit sessiles) et alternes.

La fleur est formée de quatre pétales froissés. Dans le cœur, une capsule qui porte les stigmates, entourés par de nombreuses étamines aux anthères noir bleuté.

La famille des papavéracées comporte des variétés hybrides cultivées de toutes les couleurs.

Le coquelicot est utilisé dans la pharmacopée populaire pour ses vertus narcotiques. Il est aussi un calmant de la toux et des irritations de la gorge.

Les graines de coquelicot comme celles des pavots sont utilisées en pâtisserie ( exemple : cake polonais)

On désigne par « noces de coquelicot » le 8° anniversaire des noces. Dans le langage des fleurs, le coquelicot désigne l’ardeur fragile, mais sa couleur rouge vif lui vaut d’être souvent considéré comme le symbole du sang versé sur les champs de bataille.