Un miroir pour 3 visages
| L’initiation Nous sommes dans une phase d’initiation. - initiation pour nos débutants - initiation pour les participants à l’atelier diaporama - initiation chaque fois que l’on part à la découverte d’une nouvelle technique ce qui conduit à une première conclusion logique : nous sommes d’éternels apprentis, à la recherche de l’initiation. Si je vous livre ces quelques réflexions c’est pour les approfondir et en tirer les conclusions qui s’imposent. Initiation se retrouve dans l’expression « le point initial » autrement dit : le point de départ. Cela me fait penser à une autre expression : « partir du bon pied » C’est-à-dire, mettre toutes les chances de son côté en profitant notamment de l’expérience de tous ceux qui acceptent de la partager. Et ce n’est pas chose courante. Un jour, un jeune s’adresse à un ancien pour lui demander de lui expliquer. Réponse de l’ancien : Si je t’explique, tu sauras le faire et le patron n’aura plus besoin de moi, car toi, il te paie au tarif réduit. « Partager » va donc à l’encontre de ses propres intérêts et ne peut être considéré comme « une chose naturelle ». Dès lors se pose le problème de l’acception de l’acte de partage car plus on est d’invités, moins grosse est la part de gâteau qui revient à chacun. Mais, sur le forum PHEC, nous ne sommes dans une économie de marché me semble-t-il et je pense que le pendant obligatoire du verbe « recevoir » est le verbe « redonner ». C’est pourquoi il faut encourager tous les membres à adopter une philosophie de partage sans quoi, le combat cessera faute de combattants, le partage cessera par la lassitude de ceux qui donnent à sens unique. Pour terminer ces réflexions, j’aimerais vous livrer une image. Son évocation me servira à illustrer mon propos. Voilà, le petit Pierre a reçu une belle bicyclette neuve. Il est content, mais il ne sait pas rouler en vélo. Alors son « initiateur » le fait asseoir sur la selle, lui donne quelques explications et les voilà partis. Quelques pas, une poussée initiale, et le gamin commence à rouler. Il roulera jusqu’au moment où sa vitesse initiale deviendra nulle et il finira par tomber. Il est donc obligé de se mettre à pédaler à son tour sans quoi cela finira mal et la bicyclette sera rangée dans la cave. Cette petite histoire devrait servir de parabole. Appeler la bicyclette « photoshop » et vous comprendrez que quelque soit la bonne volonté de vos initiateurs, si vous ne vous mettez pas à travailler, vous ne progresserez pas et photshop ira dormir sur l’étagère. Mais il y a moyen de prolonger encore cette réflexion fondamentale. Sur la route, les gens roulent rarement à la même vitesse. Il y a ceux qui aiment la plaine, les autres qui préfèrent la montagne Le problème des initiateurs est donc de détecter dans chacun de vous les « potentiels » et de vous donner les moyens de les développer. Développer : un joli mot pour les photographes. Non ? |
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