|
|
|
Cheveux blancs.
Des cheveux blancs,
Sur un oreiller blanc.
Des yeux grands,
Grands comme un océan.
Ils ne quittent plus leur lit,
Ils ont déjà quitté la vie.
Là-bas, les petits vieux,
Dépendent des anges en tablier bleu,
Et cest dans leurs yeux,
Quils retrouvent un peu de ciel bleu.
Dans leur chambre, aux murs blancs,
Plus besoin de médicaments.
Seul un sourire
Peut encore les guérir.
Dehors, il y a la vie.
Dehors, il y a le bruit.
Les grands murs blancs semblent dire :
Laissez-nous donc enfin dormir.
Car ils ont cessé de compter
Les mois et les années.
Maintenant, ils comptent les jours,
Trop pareils et vides damour.
Derrière les paupières closes,
Ils rêvent du temps passé ;
Mais ils oublient bien des choses
Car seul lamour a compté.
Alors bien vite, je veux retourner
En ville et vivre pour oublier
Que derrière les grands murs blancs,
La Mort me guette et mattend.
|
|
|